L'association Anciens Aérodromes vient de publier sa nouvelle "newsletter" - terme un peu réducteur pour ce fascicule dématerialisé toujours riche en informations et en études aéronautiques.
Ce-mois ci ne fait pas exception à la règle, puisque Pierre Labrude nous y propose un complément de sa précédente étude sur l'histoire de l'aérodrome de Mirecourt - ex-base aérienne OTAN - parue en mars dernier dans cette même newsletter. Cette fois, l'auteur s'intéresse davantage aux dépôts de munitions rattachés aux bases vosgiennes de l'OTAN : Mirecourt et Damblain.
Il est vrai que contrairement aux bases principales occupées par l'US Air Force, et qui disposaient d'un dépôt de munitions certes à l'écart des infrastructures aéronautiques, mais directement rattaché à l'enceinte générale, les bases de dispersion telles que celles construites dans les Vosges disposaient d'un dépôt construit très à l'écart de l'emprise principale, sans accès direct privatisé. On retrouve ce cas de figure à Lure, par exemple. Cela impliquait donc d'emprunter le réseau routier local pour s'y rendre. Si l'on ajoute à cela que, dans les deux cas de Mirecourt et Damblain, le dépôt est construit en forêt, il convient de reconnaître que ces points rattachés isolés ont souvent tôt fait d'être oubliés, et donc méconnus à ce jour.
A noter également dans cette newsletter une intéressante rétrospective de sept pages sur les 100 ans de la base aérienne de Dijon, par Fréderic Lafarge.
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