lundi 5 juillet 2010

OTAN : retour vers le futur


Comme chaque année, l'association des Anciens de l'Ecole de l'Air (AEA) vient d'éditer sa plaquette à l'occasion du gala de charité qu'elle a organisé le 4 juin dernier, salle Wagram, à Paris.

La thématique retenue en 2010 par les membres de l'association stagiaires du Collège Interarmées de Défense (CID), en charge de la réalisation de cette plaquette, est : OTAN, retour vers le futur.

Un an après la réintégration de la France dans le commandement militaire intégré de l'alliance Atlantique, l'objet de cette plaquette était de revenir en images sur les soixantes ans des relations France-OTAN, vus à travers la lorgnette de l'Armée de l'Air.

Trois doubles pages auxquelles j'ai contribué au niveau iconographique reviennent donc sur la période de présence des aviations de l'OTAN en France et de l'Armée de l'Air en Allemagne entre 1950 et 1966.

Le reste de la plaquette (9 doubles pages) revient sur l'histoire militaire plus contemporaine, à travers les engagements de l'Armée de l'Air dans les exercices interalliés (Tactical Leadership Program et NATO Tiger Meet), l'engagement dans les Balkans, au Pakistan, en Afghanistan, ou encore sur les missions de police du ciel opérées par l'aviation militaire française en Islande ou dans les pays baltes, dans le cadre de l'OTAN.

Ce "retour vers le futur" s'achève enfin sur la réintégration en 2009 de la France dans le commandement intégré de l'OTAN, et notamment sur  la nomination du général d'armée aérienne Stéphane Abrial (ancien chef d'état major de l'Armée de l'Air) au poste de Supreme Allied Commander Transformation.

En dépit de la qualité des sources consultées par l'équipe rédactionnelle :o) ,  deux coquilles se sont glissées dans les pages historiques :

- La base aérienne de Damblain (88), présentée comme une base américaine, était en réalité un terrain de desserrement OTAN qui n'aurait certes pas manqué de servir en cas de 3e guerre mondiale, mais dont l'emploi s'est limité à des manoeuvres et exercices ponctuels au profit de la seule armée française. Cette base n'a donc aucunement abrité d'unités de l'US Air Force.

- La photo aérienne d'un escadron de F-86 américains dispersés sur une marguerite n'illustre pas la base de Chaumont (52) comme sa légende voudrait le faire croire, mais bien la base de Chambley (54).

Plaquette du gala 2010 de l'AEA
32 pages, 21 x 21 cm
Prix de vente : 20 €.

Pour la commander, cliquez ICI.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire