mercredi 23 janvier 2013

Remise sur pieds!

Richard Bach en 2009. Photo: © Mercury press / Isaac Hernandez,

Bonnes nouvelles, cinq mois après le crash de l'aviateur-auteur Richard Bach, qui avait failli lui coûter la vie : sa rémission se passe bien, en dépit des importants traumatismes subis. Il aurait même repris l'écriture pour achever son best seller Jonathan Livingston le goéland. En effet, selon l'auteur qui fut jadis pilote sur F-84F à la base américaine de Chaumont, une quatrième et dernière partie était initialement prévue au roman, mais qui, pour une raison ou une autre, n'avait pas été incluse au roman paru en 1970. L'expérience d'un tel traumatisme et le flirt avec la mort aura peut-être convaincu l'auteur de la nécessité de compléter la tableau, démarche qui, de toute façon, ne pouvait être qu'une aide non négligeable dans le processus de rémission. Entouré de sa famille, la convalescence de l'auteur se poursuit donc favorablement. POur en savoir plus, voir l'article (en anglais) que lui consacre le Seattle Times.

Sabre Mk 5 Du 430e Squadron canadien de Grostenquin en octobre 1954.
Photo Bob Jones.

Une autre remise sur pied, et non des moindres, est à signaler ici-même : il s'agit plus précisément d'une remise en ligne, celle des sites internet de feu Ren l'Ecuyer consacrés à l'aviation canadienne, et notamment aux 1st et 2nd Wings de Marville et Grostenquin, ainsi qu'au QG de la division canadienne du château de Mercy. Après sa mort en 2007, les sites avaient été plus ou moins maintenus, tant bien que mal par sa femme Margaret qui s'était rapidement trouvée débordée. Les sites avaient finalement été "débranchés", et même si des archives partielles restaient accessibles, de nombreux documents patiemment accumulés et classés restaient en apparence perdus.
Ce n'est désormais plus le cas, puisque les sites développés par Ren l'Ecuyer sont à présent hébergés sur le site du musée canadien de l'électronique et des communications militaires - rappelons qu'un de ses sites concernait l'histoire des contrôleurs aériens canadiens.

Les sites sont donc progressivement remis en ligne dans le format qu'ils avaient avant le décès de Ren, et donc dans le format le plus abouti, à quelques exceptions près (documents ou ayants droits égarés). A priori, ces sites ne devraient plus évoluer et s'étoffer par de nouvelles contributions, le musée n'ayant semble-t-il pas cette vocation. On peut toutefois se féliciter de cette heureuse initiative, et les vétérans, comme ceux qui n'ont pas connu la présence des canadiens en France peuvent se réjouir d'avoir à nouveau accès à ces mines documentaires!



Bonne navigation - exploration!

1 commentaire: