L'ancienne base américaine de Dreux (vue ici en 2004) pourrait se voir
partiellement transformée, dès 2012, en centrale photovoltaïque
© Fabrice Loubette
.... centrale photovoltaïque implantée sur une ancienne base aérienne OTAN?
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C'est la question que l'on peut se poser à la lecture de cet article de la République du Centre daté du 12 mai dernier.
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Ce journal présente le projet drouais de 90 à 100 mégawatts installé sur 200 à 242 hectares de l'ancienne base de Dreux-Crucey-Louvilliers comme une des deux (futures) plus puissantes centrales françaises, "avec une autre centrale projetée à La Barben, dans les Bouches-du-Rhône".
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Or, comme évoqué ici début mars 2010, la base de Toul-Rosières devrait quant à elle accueillir, à partir de 2012, une centrale photovoltaïque de 400 hectares générant une puissance de 143 mégawatts ; ce qui semble donc donner tort au journaliste de la République du Centre.
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D'autre part, la base aérienne de Dreux, bien que désaffectée en apparence, accueille régulièrement des manoeuvres et des exercices des unités de l'armée de l'air stationnées à Evreux et Orléans, ainsi et surtout que le radar transhorizon Nostradamus de l'ONERA. D'ici à ce que l'on découvre que les panneaux solaires génèrent des interférences avec les ondes électromagnétiques du radar, attendons de voir comment évolue la concrétisation de ce projet de centrale photoélectrique...
.Vue aérienne de l'étoile à trois bras du radar Nostradamus, implanté sur
une ancienne marguerite de la base de Dreux.
Photo : Géoportail.
Depuis quelques mois, on assiste à une quasi-surenchère dans les projets de centrales photovoltaïques, perçus par les collectivités locales jouxtant des bases désaffectées comme des opportunités à ne pas manquer pour recycler les vastes friches aéronautiques du ministère de la défense, tout en dégageant une certaine rentabilité. L'avenir proche nous dira si cette stratégie est si rentable et si intéressante que l'enthousiasme actuel des élus locaux veut bien nous le faire croire...
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il faut laisser le radar nostradamus et en faire un autre autre part
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