Dans son numéro d'octobre, actuellement en kiosque, Air Fan revient, par l'intermédiaire de la plume de Diego Ruiz Palmer, sur les exercices aériens OTAN baptisés "Live Oak", qui se déroulèrent de 1959 à 1990, jusqu'à la fin de la "guerre froide".
L'an dernier, Diego Ruiz Palmer avait abordé à deux reprises, dans les pages d'Air Fan, l'histoire des forces aériennes de l'OTAN*. Il continue ce mois-ci en mettant en lumière trente et une années d'exercices "Live Oak", visant à garantir aux forces américaines, françaises et britanniques l'accès à l'enclave de Berlin-Ouest, au coeur de la RDA.
L'origine des manoeuvres "Live Oak" remonte à l'époque du blocus de Berlin**, en 1948, lorsque les soviétiques tentèrent d'asphyxier Berlin-Ouest pour avoir la mainmise sur l'enseble de la RDA, capitale comprise. En dépit de son succès, le pont aérien mis en place par les alliés pour ravitailler l'enclave de Berlin Ouest avait néanmoins mis en lumière de nombreux problèmes et souvent nécessité le recours à l improvisation dans cette gestion de crise sans précédent.
Forts de cette première expérience et des constats qui en découlèrent, Américains, Britanniques et Français décidèrent de structurer la protection de leurs intérêts berlinois afin de se préparer à un éventuel nouveau blocus. Ces préparatifs devaient finalement aboutir à la création de Live Oak, ensemble "d'opérations terrestres et aériennes destinées à sonder les intentions de l'URSS et de la RDA en cas d'entrave à la libre circulation routière, ferroviaire et aérienne entre la RFA et Berlin Ouest, ou à contrer la fermeture des couloirs terrestres et aériens", comme l'écrit lui-mêm Diego Ruiz Palmer.
C'est article original et richement illustré de photos couleur que nous propose ici Air Fan. A conseiller à quiconque souhaite se replonger dans l'histoire de la guerre froide et mieux comprendre la chaîne de commandement des actions militaires qu'il eût été nécessaire d'entreprendre en cas de "réchauffement" des relations internationales.
L'an dernier, Diego Ruiz Palmer avait abordé à deux reprises, dans les pages d'Air Fan, l'histoire des forces aériennes de l'OTAN*. Il continue ce mois-ci en mettant en lumière trente et une années d'exercices "Live Oak", visant à garantir aux forces américaines, françaises et britanniques l'accès à l'enclave de Berlin-Ouest, au coeur de la RDA.
L'origine des manoeuvres "Live Oak" remonte à l'époque du blocus de Berlin**, en 1948, lorsque les soviétiques tentèrent d'asphyxier Berlin-Ouest pour avoir la mainmise sur l'enseble de la RDA, capitale comprise. En dépit de son succès, le pont aérien mis en place par les alliés pour ravitailler l'enclave de Berlin Ouest avait néanmoins mis en lumière de nombreux problèmes et souvent nécessité le recours à l improvisation dans cette gestion de crise sans précédent.
Forts de cette première expérience et des constats qui en découlèrent, Américains, Britanniques et Français décidèrent de structurer la protection de leurs intérêts berlinois afin de se préparer à un éventuel nouveau blocus. Ces préparatifs devaient finalement aboutir à la création de Live Oak, ensemble "d'opérations terrestres et aériennes destinées à sonder les intentions de l'URSS et de la RDA en cas d'entrave à la libre circulation routière, ferroviaire et aérienne entre la RFA et Berlin Ouest, ou à contrer la fermeture des couloirs terrestres et aériens", comme l'écrit lui-mêm Diego Ruiz Palmer.
C'est article original et richement illustré de photos couleur que nous propose ici Air Fan. A conseiller à quiconque souhaite se replonger dans l'histoire de la guerre froide et mieux comprendre la chaîne de commandement des actions militaires qu'il eût été nécessaire d'entreprendre en cas de "réchauffement" des relations internationales.
* Juillet 2009 : "Quand l'OTAN était à Fontainebleau", consacré aux Tactical Weapons Meets
et Novembre 2009 : "Veillé d'armes à Ramstein"
**Aux lecteurs anglophiles intéressés par l'histoire du blocus de Berlin, je recommande Berlin Airlift, the salvation of a city, paru il y a quelques années chez Pen & Sword, de même que le film de George Seaton The Big Lift, visible ICI, mais sans sous-titre.