mercredi 24 octobre 2012

Vouziers au coeur des exrcices de l'armée de l'air



Malgré le port de l'uniforme, l'Armée de l'Air n'est pas à l'abri des modes : depuis quelques années, l'une d'elle consiste à réactiver, le temps d'un exercice, l'ancienne base aérienne de dispersion américaine de Vouziers-Séchault (08), comme lors de l'exercice BAPEX 08, il y a quatre ans, ou Reghaia 2010. Depuis une diziaine de jours, cette ancienne plate-forme grouille d'une activité intense, au rythme de la version 2012 d'un triple exercice réunissant BAPEX, AIREX et VOLCANEX.

En temps normal, cette base n'accueille pas de mouvements aériens pour la simple raison que sa piste sert à l'entraînement et à la formation du Génie de l'Air, et est donc constamment en travaux. 
Depuis le 15 octobre dernier et jusqu'à demain, 1200 hommes animent l'ancienne base aérienne qui bénéficie d'une logistique sans précédent, ainsi que de dispositifs de protection dignes d'un grand quartier général. Une force de protection appuyée par un escadron d'hélicoptère veille à la sûreté du périmètre de la base aérienne de Vouziers. Enfin, une unité mobile de missiles sol-air moyenne portée "Mamba" assure la couverture aérienne de la base.

Vue d'une partie du dispositif devant le grand hangar de la marguerite Sud-Est de la base de Vouziers-Sechault


Enfin, la logistique de l'exercice n'oublie pas les nouvelles technologies et les réseaux sociaux, puisqu'un site a été mis en place pour les participants à Volcanex, ainsi qu'une page Facebook et un compte Twitter. La grande muette a bien évolué ces dernières années!

Demain soir, le calme reviendra sur l'ancienne base ardennaise qui retrouvera son activité habituelle, avec sa vingtaine de militaires du Génie de l'Air, jusqu'au prochain exercice, d'ici un an ou deux...

Pour aller plus loin dans la découverte de ce triple exercice, rendez vous sur le site de l'armée de l'air qui y consacre de nombreux articles.

A lire également :
le post de Jean-Marc Tanguy sur son blog, Le mamouth.
- l'article d'Helen Chachaty pour Le journal de l'aviation.

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