Vue aérienne de la base, prise du Nord-Ouest des installations
Depuis la publication, en juillet 2008, du Livre Blanc sur la défense, les jours de la Base Aérienne 128 de Metz-Frescaty sont comptés. Conformément aux réformes annoncées, cette implantation militaire messine devrait donc théoriquement fermer ses portes à partir de 2011, même si le site internet de la défense envisage ici une "libération" à compter de 2010.
Cette plate-forme de l'Armée de l'Air qui accueillit la 9e escadre de chasse et ses F-84F Thunderstreak de 1956 à 1965, n'héberge plus que deux escadrons non combattants et légèrement dotés : l'escadron de transport mixte 1/40 Moselle équipé de Socata TBM700 et d'hélicoptères AS555 Fennec ; et l'Escadron Electronique Aéroporté 11/54 Dunkerque équipé de C160 Transall G Gabriel .
F-84F de la 9e EC, en stèle à Frescaty
(Photo : Fabrice Saint-Arroman / Aérostèles)
Force est de constater que ces deux escadrons ne génèrent pas un trafic très intense au départ de la piste de la BA 128, et qu'ils trouveront sans mal à se reloger sur une autre plate-forme de l'Armée de l'Air. C'est cependant le déménagement de l'état-major de la Force Aérienne de Combat (FAC) qui s'avérera plus délicat, au vu des effectifs à déplacer.
Suite aux restructurations militaires annoncées en juillet 2008, et une fois l'émotion passée, divers projets de reconversion et de réhabilitation de l'emprise ont été étudiés, comme en témoigne ce rapport réalisé par un groupe d'étudiants de l'université de Metz.
.
Une chose est certaine, l'avenir de la base ne sera plus aéronautique : en effet, la proximité de l'agglomération messine empêche depuis plusieurs années déjà la moindre augmentation du trafic, expliquant au passage l'exode d'unités composées de chasseurs à réaction bruyants. Depuis l'ouverture de l'aéroport régional de Metz-Nancy Lorraine en 1992, les quelques liaisons commerciales ont, elles-aussi, définitivement fui Frescaty.
.
C'est dans ce contexte que le magazine Metz-Métropole de novembre fait sa Une sur la labellisation par l'Etat du projet Ecocité 128 : la future ancienne base devrait donc offrir un axe de développement de "ville durable", permettant de dynamiser l'expansion de l'agglomération autour des domaines de l'éco-construction et des énergies renouvelables (un parc éolien est envisagé), tout en préservant d'importantes zones d'espaces verts.
Image aérienne de synthèse du projet EcoCité 128 vu depuis le Sud-Est de la base
ET POURQUOI PAS POUR LES MONGOLFIERES ??? CE SITE DOIT RESTER DANS L AERONAUTIQUE AFIN DE RESPECTER CEUX QUI SONT MORTS POUR CETTE BASE
RépondreSupprimerBONJOUR oui comme dit si bien la personne du dessus se serais super les mongolfieres et pour les soldats mort pour cette base mon papa a fait carriere a la B A 128 quel dommage de ne plus entendre les mirages decoller et les fenetre qui vibrais dans les blocs s st exupery merci d y penser .
RépondreSupprimerbonjour, moi aussi j ai été en tant que "appelé" sur cette base, et je regrette cette triste fin... la BA 128 aurait du organiser un BBQ geant avec tout les anciens aviateurs par exemple ! que devienne les autres fort ? (fort de guise etc ?). Laurent de la 85/06 de la STEM
RépondreSupprimerEffectivement cela nous met "le Bourdon" le BBQ géant super ID au kérosène en + les forts aussi sont décrépitude Guise est a vendre à l'€ symbolique le maire de la commune n'en veut pas !! qui le voudrait?
RépondreSupprimer